La petite lunette rouge

LPLR Eyewear (acronyme de « La Petite Lunette Rouge ») est née de la rencontre entre Alison Hemmes, designer et Hilarhi Arcade, fondateur de la marque. Le nom «La petite lunette rouge» vient du logo de la marque, créé par Alison avant les premières lunettes.

Derrière des anagrammes qui masquent leurs véritables identités pour se concentrer sur leurs créations, Alison et Hilarhi aiment jouer avec l’esprit provocateur de l’art contemporain. L’audace est le moteur de leur quête de singularité et de modernisme. « En matière de création lunetière, tout a déjà été fait et nous devons revisiter le passé pour créer le futur » s’exprime Hilarhi. Ainsi, la base de leur travail tourne autour des années 80. Chaque monture est signée d’un double pont resserré comme un clin d’œil aux clips solaires de cette décennie. Au début, uniquement en rouge, la barre supérieure est maintenant colorée en différentes nuances.

Leurs héros et influences

Hilarhi dit toujours à Alison que les règles sont faites pour être enfreintes et que l’audace doit être un moteur.

Les artistes ci-dessous les inspirent et les rendent créatifs.

Marcel Duchamp et ses dessins anticonformistes. Oser affubler la Joconde d’une moustache et intituler son tableau du provocant LHOOQ, tenait tout simplement du pur génie.

Raymond Loewy, à son époque, avait aussi beaucoup d’audace ! Tout son travail et sa créativité étaient extrêmement modernes. Par exemple, son emballage Lucky Strike, qu’il a créé en 1940, est toujours sur le marché, même s’il semblait si audacieux et extravagant à l’époque.

La célèbre architecte Zaha Hadid est également une favorite : elle enfreint et modifie toutes les règles et tous les styles traditionnels, et tous les bâtiments qu’elle a conçus sont de véritables œuvres d’art contemporain.

Que dire de l’énergie de Jean Michel Basquiat !

Ils aiment ces personnages et chacune de leur création veut leur rend hommage. Tout comme ils cachent leur identité derrière un anagramme, vous pourez jouer à trouver la personne qui se cache derrière les anagrammes de Muchpad, Woely, Didah ou Quatibas

La fabrication est principalement française, à l’exception de quelques montures en titane fabriquées au Japon car leur savoir-faire, dans cette matière, est inégalé dans le monde.

Chaque lunette est d’abord développée par deux meilleurs ouvriers de France dans une usine de la vallée du Jura à Oyonnax. Le savoir-faire y est préservé par plusieurs artisans spécialisés dans la réalisation de pièces très particulières.

Le métal redevient une tendance forte. Hilarhi et Alison aiment le marier avec l’acétate, la matière plastique la plus noble de l’optique. Chaque face métal est soudée et ensuite polie à la main avant la coloration. Après un bain d’or, les détails colorés sont appliqués manuellement grâce à une seringue ou à l’aide d’un aérographe, lunettes par lunettes.

L’acétate qui compose les cercles dans lesquels viennent se positionner les verres sont quant à eux usinés directement dans des blocs de matière. Mêmes si des machines très perfectionnées permettent d’obtenir les volumes imaginés par leurs créateurs, la main de l’homme est absolument nécessaire pour les finitions souhaitées. Un tour à canneler permet par exemple, aux artisans qui maitrisent cette technique exigeante et précise de reprendre manuellement les parties qui reposent sur le nez pour un confort parfait. Le polissage est aussi une autre spécialité qui nécessite une grande dextérité pour ajuster et mettre en valeur les teintes chaleureuses de l’acétate. Chaque monture LPLR met 4 mois à être fabriquée et passe au minimum dans 50 mains différentes avant de se positionner fièrement sur vos visages.

« Nous sommes fiers de faire encore fabriquer nos lunettes en France et ce gage de qualité Française nous permet aujourd’hui d’être déjà présent dans les plus belles boutiques à travers le monde » Concluent Alison et Hilarhi.